Vers l'infinie et Nar Shaada!

Un nouveau départ


Le noir, le vide total, pas un bruit ne venant troubler le silence de mort qui régnait. S’il avait put décider, Chris aurait probablement voulu rester à jamais dans cet état d’apaisement totale, mais il n’en fut pas comme ça. Le noir absolu toujours, mais un léger bruit vint déranger le silence, une sirène, une seule note se répétant en s’amplifiant, encore, toujours.
Cette sonnerie finit tant bien que mal à arracher Chris à sa torpeur, bien qu’il lui faille plusieurs minutes pour daigner ouvrir les yeux. Ses cheveux lui tombaient en mèches éparses devant les yeux, durant son sommeil visiblement agité, ses lunettes de protection étaient tombées autour de son cou libérant ainsi son épaisse tignasse. Chris se frotta les yeux, il était toujours aussi fatigué, mais après deux claques (il faut ce qu’il faut), il se sentit d’attaque. Devant lui se trouvait le tableau de bord et le hublot crasseux du cockpit, il avait peine à voir les étoiles qui défilaient par centaines sous ses yeux. Sur le tableau de bord clignotait frénétiquement en émettant un petit son strident plusieurs diodes. Chris les regarda l’air étonné, il ne devait pas s’attendre à ce qu’autant de voyants soient allumés. La plupart indiquait les carences de son rafiot en huile, carburant et autres équipements de moindre importance.

”Eh merde! Je sens que ma prime va encore passer en intégralité dans la réparation de cette épave. Il faut que je pense à aller tuer celui qui à oser me vendre une telle bouse, il est bon commerçant, mais il a mal choisit son pigeon. Fleuron de la marine, mais comment j’ai put gober ça ?”

Chris réfléchissait à voix haute et déjà tout un cinéma se formait dans ça tête sur la meilleure façon de se débarrasser de ce malotru. Le signal sonore continuait de monter crescendo dans les aigu et commençait également à taper sérieusement sur le système nerveux de notre homme. Cela ne produisit donc aucune surprise quand le mercenaire agacé par le bruit défonça le voyant qui se tut après une courte agonie. Voilà qui était fait, mais il ne fallait pas oublier que ce voyant sonnait pour indiquer l’approche de la planète entré dans le navigateur avant de passer en hyperespace. Chris commença donc les diverses manœuvres destinées à le faire se poser sur Nar Shaada, sa patrie, celle qui avait fait de lui cet homme grand beau et fort (et oui je me jette es fleurs ^^ ).

Le freinage fut brusque, et Chris faillit se retrouver écraser comme une mouche sur son cockpit. Au loin, on pouvait voir Nar Shaada, même à cette altitude on devinait la vie qu’elle abritait. On pouvait distinguer à sa surface les grandes villes se rejoignant presque pour former une gigantesque mégalopole. Et le ciel était parcourut de striures noires, signes de l’intense trafic aérien. Les croiseurs eux, dérivaient dans l’espace, gigantesques et impassibles.
Chris se remit confortablement dans son fauteuil et recommença à rêvasser, un autre signal le préviendrait quand il entrerait dans l’atmosphère. Mais soudain, un doute immense l’envahit, il se releva en sueur et jeta sa tête à s’en casser le cou en arrière. Ouf, il était toujours là et en parfaite état, le colis qu’il venait livrer.
On pouvait apercevoir à deux mètres du siège, entre les deux tuyères des réacteurs, un coffre de stase, un ancien modèle de grande qualité et ma foi, avouons le, plus chère que le vaisseau qui lui servait de transporteur.
Le chasseur de prime se détacha de son siège et s’avança vers le fond du vaisseau, ce qui lui prit que quatre ou cinq pas. Il posa un œil attendri sur son bijou comme il se plaisait à l’appeler. Cette chambre de stase lui avait simplifié la vie depuis qu’il l’avait… empruntée pour une durée indéterminée. Fini les pleurs et autres jérémiades, les tentatives de corruptions, les injures, les promesses de morts et autres malédictions, maintenant tout était calme.

A l’intérieur du caisson on pouvait apercevoir un homme d’un age avancé, les cheveux poivre et sel, le trait tiré par une fatigue qu’il ne connaîtrais probablement plus jamais, il était assez petit et émiassé. Un petit vieillard. Son crime n’était pas grand-chose et pourtant il allait le payer le prix fort, il était endetté auprès d’un hutt, erreur qui lui serait fatale. Un message d’entrée en atmosphère fit revenir Chris à son siège.

”Ici tour de contrôle de Nar Shaada, veuillez vous poser dans le secteur A, sous secteur B12, quai 9 »
”Bien reçu tour de contrôle, ça fait du bien de rentrer au pays.”
Chris posa son taco à l’endroit indiqué. Il voulait se dégourdir les pieds, cela faisait plus ‘un jour et demi qu’il était enfermé dans sa poubelle de l’espace. Il prit donc la première sortie du spatioport et décida de se diriger vers le bureau des annonces pour voir les nouvelles têtes.

Négociation musclée avec Hutt

Chris sortit de sa chambre dans le complexe des chasseurs de prime en trombe, il venait de recevoir un message holographique de Tarba le hutt qui l’informait que ce dernier comptait récupérer sa livraison dans les plus brefs délais et qu’il partait pour le spatioport à l’instant pour attendre le chasseur de prime. Le problème est que Chris connaissait cet enfoiré de hutt, et il n’était pas du genre patient. S’il n’arrivait pas avant lui, ce dernier ne se gênerait pas de fractionner la soute et prendre la livraison sans payer, il l’avait déjà fait.
Il courrait comme un dératé ans les nombreux couloirs du complexe, bousculant les autres locataires sans gêne marqué, son argent avant la politesse, une règle d’or. Il dû même sauté divers obstacles pour gagner du temps, ainsi personne ne le vit passer par les escaliers par exemple, il était au premier cela aurait été une perte de temps. Le temps pressait, même si cette grosse limace mettrait un certain temps pour bouger son corps titanesque jusqu’à l’astroport, Chris avait un quart d’heure de retard. Un jeune homme semblait attendre au pied du complexa, l’amour, un proche, rien de particulier, on ne le saura jamais, mais il reçu de la part de chris un magnifique chassé dans les côtes pour le déloger de son spider bike. Le chasseur de prime enfourcha l’engin et démarra plein gaz, laissant l’inconnu sur le carreau.

Tarba portait bien son nom (inversé les syllabes ^^ ), il avait prévu que les nombreux bouchons d’une heure si tardive ralentirais le mercenaire et que ce dernier aurait très peu de chance de venir à l’heure. Mais c’était sans compter sur l’intrépidité de Chris et sa soif irascible d’argent. A cette heure, tout le monde allait en ville, et le spatioport se trouvait au cœur de cette dernière, les embouteillages se prolongeaient jusqu’à l’horizon. Et la dans ce bordel indescriptible, un speeder bike roulait à contre sens, fonçant à une vitesse digne des grands podracers de Tatouine. Les taxi et autres véhicules produisaient des cascades impressionnantes pour être à même de l’éviter. Pourtant Chris n’avait cure de touts les dangers qui le guettaient, il ne voyait inlassablement ans sa tête que sa prime lui échapper.
Mais bientôt, les gratte-ciel laissèrent placent à des aménagements de terrains plats, le spatioport était enfin en vus. Pourvus qu’il ne soit pas trop tard.

Tarba le hutt

Mais voyons également comment cela se passait du côté de la grosse limace. De son point de vue, on ne peut mieux, pour Chris, il était dans de beau drap. Tarba avait volontairement prévenue Chris en retard, c’était le meilleur moyen de ne pas payer, il arrivait ouvrait le vaisseau de force et repartait aussi tôt. Il regardait assis ou plutôt affalé sur une banquette antigravité les interminables bouchons qui entourait le spatioport, lévitant sur son engin de luxe, il se dirigeait avec sa garde rapproché vers le quai ou le vaisseau de notre bandit était garé.
Mais un imprévu vain se mettre sur son chemin, les douaniers, probablement des nouveaux pour venir intercepter un seigneur hutt, mais tout homme a un prix, et une fois le peau de vain déposé, Tarba repris son chemin. Encore quelques minutes et il atteindrais le quai désiré.
Les gros yeux jaunes et globuleux du hutt brillaient de joie, devant lui, le chasseur biplace trônait, l’entrée dans l’atmosphère l’avait encore plus Sali que son voyage dans l’espace et si le service sanitaire passait par là, personne ne se serait étonné qu’il fut considéré comme une épave et embarqué. Le hutt en bavait de satisfaction, il regardait le vaisseau tel un monstre affamé savourant la terreur qui règne dans les yeux e sa proie imaginant déjà sa mise à mort. D’un claquement de doigt de Tarba deux de ses gardes sortirent des cutters à fusion et avancèrent vers l’épave spatiale.
Manque de chance, Chris venait d’arriver et il était in ne peu plus énervé.

Marchandage

Chris était sortit de derrière son vaisseau, le visage rougit par la colère et l’effort qu’il venait de produire en remontant tout le quai. Il se tenait maintenant entre les gardes de Tarba et son contrat. Il sortit son blaster et abattit froidement les deux malotrus qui avaient voulu lui prendre son dû. Tarba hurla en langage hutt, sorte de borgborisme infâme, et ses gares restant ne bougèrent pas. Il reprit ensuite en langue commune avec un air et un ton de supériorité :

”Hahahaha. Tu as du cran Chris et des jambes, je n’aurais jamais cru que tu arrives à temps. Mais bon j’ai joué et j’ai perdu. Mais un conseil, et non, même un ordre, n’abat plus jamais un de mes hommes sans ma permission, sinon la prochaine fois c’est toi qui y passe.”

”Ta gueule la limace et crache le pognon au lieu de baver partout. Tu as voulu me doubler et maintenant tu en payes le pris. Si tu veux récupérer le vieux, il faudra mettre le double. Ou alors t’asseoir dessus.”

Chris regardait Tarba d’une façon hautaine et arrogante, la limace avait beau culminer à plus de deux mètres cinquante sur sa passerelle, il paraissait ridicule à côté de l’air déterminé qu’arborait le chasseur de prime. Et les deux hommes (enfin on se comprend ^^ ), restèrent ainsi, à se regarder en chien de faïence pendant plusieurs minutes. C’est Tarba qui se décida enfin à briser le lourd silence qui s’était installé en riant. Toujours se même rire gras qu’un hutt lance en toute circonstance.

”A petit home, tu as de la chance que l’arrogance et l’impertinence soit es qualités pour les hutts, mais fait attention à ne pas en abuser car, il se pourrait un jour que ça te tue. Je vais payer ton prix, mais j’espère que la marchandise est en bon état, je voudrais me divertir un petit peu avec quand même.
Repasse me voir à l’occasion si tu cherche du travail.”

Le hutt claqua de nouveau de ses petits doigt graisseux, comme si se fut le seul langage que ses larbins connaissent, un twi lek mâle (probablement un esclave) sortit de derrière son maître et tendit une mallette à Chris. Ce dernier la pris et chassa le twi lek, par un coup de pied au postérieur vers son maître, avant que Tarba ne reprenne sur un ton aux faux semblants solennels.

”Il n’y a que la moitié de la récompense, mais vu que je suis généreux jet e laisse la marchandise et tu viendras chercher le reste en me l’apportant. Mais un conseil ne file pas avec sinon je te retrouve et te tue.”

Il s’éloigna alors, flottant dans les airs, sa cohortes le suivant, tel un défilé des bizarreries d’un cirque interstellaire. Chris put enfin se détendre et repartit vers sa chambre. Cela faisait à peine une demie journée qu’il était sur Nar Shaada et déjà les mésaventures et autres rebondissements inattendus s’enchaînaient.
Ca fait du bien d’être chez soi !